Franck Biya, le plan d’Etoudi pour la succession de Paul Biya : Les surprenantes révélations d’un journal français !
Aujourd’hui plus que jamais, la probable succession
dynastique au palais de l’Unité fait débat.
En effet, Franck Biya est de plus en plus pressenti comme le prochain président
de la République, après les 38 ans de pouvoir de son père.
Mais d’après les investigations de nos confrères d’Afrique Intelligence, le
plan du régime d’Etoudi est tout autre.
Une transition opaque s’opère à Etoudi, mais contrairement
aux supputations, Franck Biya est bien hors-jeu.
Mais à en croire le journal français Afrique Intelligence,
il n’est est rsien, les barons du régime avancent leurs pions en silence en vue
de la succession de Paul Biya qui, avec son directeur de cabinet Samuel Mvondo
Ayolo, règle à huis clos les détails de la transition. Pendant ce temps,
l'opinion fait semblant de croire aux ambitions du fils du président, Franck Biya.
Dans un article publié sur son site internet le 6 avril 2021
et réservé uniquement à ses lecteurs, Afrique Intelligence fait savoir
que : « A l’inverse de ses homologues gabonais ou congolais,
Paul Biya a pris grand soin de ne pas associer les membres de sa famille
directe à l’exercice du pouvoir : toujours présenté comme son neveu, son
directeur de cabinet civil et principal collaborateur, Samuel Mvondo Ayolo, est
en réalité le fils d’un millionnaire du cacao qui fut l’un des plus proches
amis du président camerounais ».
Le médium français mentionne que la campagne médiatique organisée
par les sympathisants de Franck Biya n’affecte en rien les plans réels de la
transition qui se prépare à Etoudi.
« Franck Biya, 54 ans, n’a jamais manifesté le moindre désir d’être
associé aux affaires de l’Etat et a passé l’essentiel des vingt dernières
années hors du Cameroun, notamment aux Etats-Unis et en Afrique du Sud. Ses
proches ont, du reste, publié un communiqué pour dire qu’il se désolidarisait
de ce « mouvement des franckistes », lit-on.
Afrique Intelligence croit savoir que départ de Paul Biya va
se jouer au sein du RDPC. « Ce sont ces assises qui désignent normalement le
candidat du parti à l’élection présidentielle. Un récent communiqué du
secrétaire général du comité central du RDPC a seulement annoncé que le parti
tiendra son congrès « en temps opportun », rappelle Africa Intelligence.
En dehors de Samuel Mvondo Ayolo, le journal français mentionne également
d’autres cadres puissants du régime qui gravitent autour du pouvoir.
« A ce jeu, seuls les barons disposant d’une surface financière
peuvent espérer s’imposer. Outre Samuel Mvondo Ayolo, qui a hérité de la
fortune de son père, quelques responsables gouvernementaux se sont très
récemment constitués un patrimoine conséquent. C’est le cas du secrétaire
général de la présidence Ferdinand Ngoh Ngoh, ainsi que de l’actuel ministre
des finances, Louis-Paul Motaze », conclut Afrique intelligence.
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