Dossier secret : Messanga Nyamding donne les noms de ceux qui financent la guerre dans le NOSO !

 

Au moment où la communauté internationale resserre l’étau autour des autorités qui entravent à la résolution de la crise anglophone, le Pr Messanga Nyamding vient enfoncer le clou.
Sur le plateau de Club d’élites le dimanche 13 juin 2021 sur Vision 4, l’universitaire a livré les noms de certains barons de la scène politique qu’il accuse le participer financièrement aux conflits meurtriers dans les régions anglophones.

Interpelé au sujet de la pérennité de la crise anglophone et des sanctions prises par les Etats-Unis, le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding a dans un premier temps, voulu recadrer le débat :

 « Il y a ce qu’on appelle le principe de légalité républicaine qui voudrait effectivement qu’il y ait un dialogue entre les partisans de l’Etat unitaire décentralisé et les fédéralistes. Ça c’est un cadre légal. Mais à côté, il y a des maquisards, des bandits qui vous parlent de sécessionnisme… », a lancé l’enseignant à l’université de Ngaoundéré.

Le membre du comité central du RDPC critique d’ailleurs, la position « extrémiste » du leader de la crise anglophone, Julius Sisiku Ayuk Tabe au sujet de la forme de l’Etat, mieux encore, du « dialogue » encore réclamé par beaucoup.

« J’ai suivi de très près Monsieur Ayuk Tabe. J’’ai encore chez moi, sa déclaration dans le dernier Jeune Afrique. Mais il dit qu’il ne veut même pas discuter, il est séparatiste. La position de Monsieur Ayuk Tabe est violente et on se demande à quoi sert ce monsieur parce jusqu’à présent, je me suis amusé à aller écouter Ayuk Tabe quand il se présente souvent devant les tribunaux… C’est de l’extrémisme… », a-t-il regretté.

Ceux qui financent

Sur le coup, le « Biyaïste » cite les noms des Camerounais, « grands bandits », acteurs de la crise dans les zones anglophones, sont hébergés en majorité par certains pays du côté de l’hexagone.

« Tous ceux qui financent, du moins à 90%, cette salle guerre du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, sont pour la plupart, hébergés à l’Occident. Je peux vous citer : Ayaba Cho Lucas qui est à la tête de Ambazonia Defense Forces qui est un grand bandit’’ qui utilise même le terrorisme pour déstabiliser ces régions, Eric Tataw… », a cité le politologue.

Toutefois pour certains, à l’instar de Dieudonné Essomba, il n’y a pas meilleure solution à la crise anglophone que le fédéralisme.

 

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