Calixthe Beyala crache son venin sur Nathalie Koah et Cie, et se fait démolir à son tour par Nadia Fotso !
Dans une sortie qui a
suscité de vives polémiques sur les réseaux sociaux, l’écrivaine française
Calixthe Beyala a tiré à boulets rouges sur les nouvelles idoles camerounaises
dites ‘’influenceuses ‘’ sur les réseaux sociaux.
Une position jugée hautaine qui lui a valu de virulents critiques sur la toile, notamment de la part de la fille du défunt Victor Fotso.
Dans une sortie interposée, Christelle Nadia Fosto a pris la
défense de femmes telles que Nathalie Koah, Coco Emilia et compagnie, qui ont
été traitées de tous les noms d’oiseaux par l’écrivaine et proche du régime de
Yaoundé Calixthe Beyala.
«Ces influenceuses sont dangereuses pour l'équilibre de
jeunes filles fragiles qui auraient - sans la présence de ces influenceuses, -
étudié, rencontré un compagnon normal avec qui elles auraient bâti une belle vie
dans un univers réel», a déclaré la lauréate du Grand prix du roman de
l’Académie française.
Dans la vraie vie, fait remarquer Calixthe Beyala, «en
dehors d'enfants d'ultra riches, personne n'offre des voitures supersoniques à
son fils pour son anniversaire.... Dans la vraie vie, les vrais riches cachent
l'étendue de leurs richesses» dit-elle avant de conclure: «Les
influenceuses vous veulent du mal, pour la vraie vie».
Des idées erronées selon l’avocate et écrivaine Christelle
Nadia Fotso.
Dans sa tribune, elle prend la défense de l’ex de Samuel Eto’o et soutient que
ces femmes qu’on veut trainer dans la boue à tort et à travers, sont au
contraire, des exemples de femmes battantes.
Lecture :
Respect aux influences et autres femmes debout !
Une de mes appréhensions lorsque j'ai commencé à user les
réseaux sociaux était les lynchages. Je savais combien il est facile de créer
des polémiques basées sur l'insignifiant pour faire taire une femme en la
chosifiant et en la sexualisant. Le chantage à la respectabilité et à
l'exemplarité pour tuer toute individualité et lui rappeler que son corps, sa
vie, ses choix ne sont jamais que les siens...elle est la fille, la sœur, la
mère, la chose de quelqu'un et doit donc toujours penser à son roi, ses
parents, sa famille, sa communauté, la société, le monde avant de respirer.
Quelques jours avant que mon père ne fasse un épisode
cardiaque qui l'amènera à l'Hôpital Américain de Paris d'où il ne sortira plus,
Je la dis que paye quelqu'un pour oser dire à Fotso Victor que Maptué fait
désormais du porno sur Internet...Elle sait qu'il a déjà eu un AVC et qu'il a
comme sa fille une prothèse...elle l'a presque déjà totalement Njitapé mais
elle ne résiste pas à l'envie d'en finir avec la mère de son père et de faire
encore une fois souffrir un vieux monsieur.
Lorsque Fotso entend que sa mère fait du porno, il ne dit
rien...Je la dis que jubile...ce qu'elle ne sait pas c'est qu'il envoie un
message codé à Maptué pour lui dire une chose : que si elle fait du porno, il
sait que c'est du porno intello ! Je suis une femme forte à cause de mon papa
parce qu'il a été ma maman en me maternant et en étant avec moi plus qu'un
supporter, un féministe…Mon père m'\a toujours dit de vivre et de choisir
certain qu'il m'a armée pour assumer et transcender les cris et les coups des
sauvageons...Il savait que non seulement, entre Je la dis, Njitap, les autres
et moi, il y aurait du sport mais un match que je gagnerai en prenant mon
temps...
Tout cela pour dire une chose simple : les femmes n'ont pas
à être de bonnes filles dans la vie ou sur les réseaux sociaux ! Il est
tellement difficile d'être une femme libre ou juste libérée que ce qui compte
est le fait de choisir et d'assumer. Les influenceuses, je n'\ai plus
l’âge de les suivre…sans comprendre ou approuver tout ce qu'elles font, je
respecte leur droit de choisir en applaudissant lorsqu'elles bousculent,
heurtent et cassent les codes.
Je ne fais donc pas partie de ces moralisatrices de
circonstance qui ne savent faire la leçon qu'aux faibles, aux gens d'en bas et
aux autres femmes parce que leur humanisme et leur féminisme, comme tous leurs
engagements, sont d'abord narcissiques.
Entre Nathalie Koah et celles qui ne peuvent plus que
subsister en nourrissant leur moraline de petites rancœurs en tapant sur elle
ou sur d'autres parce que ci ou parce que ça, je choisis Nathalie Koah à qui je
dis tout simplement ceci :
A Nathalie, A Nathalie, ayez pitié de celles qui ont fait
leur temps et veulent vous empêcher en jacassant de faire le vôtre ivres de
rage que vous soyez devenue vous-aussi une lionne indomptable ! Je ferai
toujours partie de celles lorsque la foule qui ne prend jamais autant son pied
qu'en salissant en brutalisant les femmes qui osent crachera diront : Bow down,
Bitches! Vous n'avez pas à être une bonne fille, contentez-vous d'être une
belle personne dont vous êtes fière !
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